J'ai découvert un site qui m'a l'air prometteur, ça s'appelle Instagram... (on y va?)
Amig@s mi@s, si vous êtes là après tout ce temps et tout ce silence, c'est que vous êtes des vrais, des purs et je vous en remercie. J'ai un peu envie de reprendre du service, mais pas forcément ici. Si vous voulez me suivre, vous pouvez aller sur cette nouvelle page Instagram.
https://www.instagram.com/laurencedebril_journaliste/
J’y radote un peu, je suis encore en train de parler de cul, mais cette fois le mien, toujours entre 2 chaises - autant dire que l'ensemble du message manque de fraîcheur mais enfin, c'est ainsi.
Je te mets le début pour que tu puisses d’antojer.
Je lui ai dit : - « Señor, je peux vous prendre en photo ? »
Il a dit : - « Ah bon, mais pourquoi ? »
Parce que je le trouvais beau, mais bon, j’ai appris à plus trop le dire aussi frontalement. Ça crée des quiproquos. Il s’est approché de moi, surpris et curieux. Ce n’est pas tous les jours qu’une gringa blonde veut le prendre en photo. On a papoté 3 minutes, il m’a dit que j’avais l’air honnête – « honnête » on ne me l’avait jamais faite celle-là, la vieillesse est décidemment un naufrage – j’ai dit : « Merci beaucoup, igualmente », et je suis remontée sur mon vélo. Heureuse.
En Colombie, je ressens un plus grand bonheur, une plus grande plénitude, plus de joie, plus de paix, plus d’harmonie, plus de calme. Pourtant, lorsque je suis rentrée de France, il y a une semaine, je n’avais plus trop envie d’être là. J’avais aimé Paris. Lorsque je retourne dans mon pays, après 11 ans d’expatriation, c’est toujours la même surprise : je me sens comme un cheval qui retrouve son écurie après une croisade en terres étrangères.
Comme lorsque tu réussis à fermer le couvercle de ton robot ménager très compliqué, que tout s’emboîte parfaitement, que ça fait « clic » et que tu respires : tu vas pouvoir râper tes carottes tranquillement (si tu ne saisis pas l’image, c’est que tu n’as pas de robot ménager – je le hais et il me le rend bien). C’est toujours surprenant de voir comme mon corps s’insère immédiatement et instinctivement dans la marée humaine du métro, alors que je n’y ai pas mis les pieds depuis près de deux ans. Comme je me reparisianise en une minute. C’est une espèce d’instinct du cerveau reptilien qui retrouve sa place. Parce qu’après tout, c’est la mienne.
Ou pas. ( Suite sur IG)
Besos amig@s
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